Espace Electra – Voyage intérieur / by herwannperrin

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 A vrai dire, il est difficle de se retrouver dans cet espace certes labyrinthique mais assez décousu au final ou se juxtapose quelques très belles œuvres mais dont l’entremèlement ne rend pas aussi bien que l’on pouvait si attendre, c’est vrai que ces coulois aux sons « décadent » interpelle comme cette salle blanche univers différents où l’on pourrait se perdre dans le sol ou dans les murs, quand à ses momies presques humaines, entre yoggis écervelés et créature d’un autre monde qui « dégurgite », elles ont vraiment une belle harmonie et forme un tout à côté de projection vidéo un peu éclatée, un cœur ou plutôt un cerveau écartelé… une salle égyptienne où des fusions ont été opéré entre scarabé et oiseau ; mobiles infini salle

 Enfin même si quelques belles choses, l’ensemble n’est pas plus convaincant que cela, peut être trop diversifié pour avoir une réelle unité…il faudrait que je lise tout simplement le roman d’Huysmans « A rebours » dont ce sont inspirés les scénographes de cette expo, sorte de palais de la décadence pour voir si le résultat est à la hauteur de leur réalité

 Bon je dois quand même avouer que si je n’ai pas spécialement intégré tout le discours de Mutt & Jeff (The Great dictators) avec la présentation de fear of a planet dans un environnement noir, crépusculaire avec projection vidéo stellaire m’a fais invariablement pensé à une ou deux créatures sorties directement d’un Lovecraft. J’ai quand même aussi beaucoup apprécié les œuvres/dessin de Jean-Luc verna  avec notamment « Mon pauvre françois » qui évoque un je ne sais quoi de dérangant malgré une neutralité apparente…Les figures de Jean-Luc Blanc sont elles aussi intéressantes et notamment ce clown au couleurs qui me rappellent un peu Rize de david Lachapelle avec cette salle blanche retour ou départ vers l’infini….

 Bon, pour plus de détails, un petit supplément des Inrockuptibles donné sur place qui permet de se déplacer allègrement au grès des œuvres… enfin presque…

 Le site de l’expo que le site de la fondation Electra reste une bonne adresse de découverte…gratuite de surcroît

 Une petite critique chez Panopticon